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dimanche 22 mai 2011

Trois bonnes raisons de craquer pour Kirsten Dunst !

A l'affiche du très attendu Melancholia, de Lars von Trier, la plus européenne des actrices américaines est l'une des stars de Cannes. Et l'une des plus attachantes fées de Hollywood.



Elle a plus de vingt-cinq ans de carrière
Oui, le compte est bon. L'enfant venue du froid (elle est d'origine allemande et suédoise) a tout juste 3 ans lorsque sa mère, Inez, l'inscrit à l'agence de mannequins Ford. 100 publicités et quelques participations télé plus tard - on imagine le compte en banque familial -, "Kiki" décroche une apparition dans New York Stories, de Woody Allen, puis l'un des rôles principaux d'Entretien avec un vampire (1994), de Neil Jordan.



Elle y embrasse Brad Pitt et se mesure à Tom Cruise, qui voit en elle "une femme de 35 ans dans un corps de petite fille". Il a raison. "Beaucoup de gens ont dépendu de moi financièrement quand j'étais jeune. [...] J'étais ravie d'aider ma famille, mais il m'est arrivé de me sentir vieille avant l'heure", confie-t-elle au Sunday Times en 2006. L'actrice mesure aujourd'hui 1,66 mètre - soit 4 petits centimètres de moins que Tom Cruise - et pèse 36 films.



Certains comptent plus que d'autres, bien sûr, comme Virgin Suicides, ballet funèbre et plein de grâce sur l'adolescence orchestré par Sofia Coppola, la trilogie des Spiderman, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry, ou encore Marie Antoinette, le biopic qu'on adore détester, mais où elle porte les froufrous avec beaucoup d'autorité. Au fil des ans, la poupée blonde a appris à dire non. Celle qu'on appelait "Girly-Girl" (fifille) sur le tournage du premier Spiderman choisit désormais ses films sans l'aval de sa mère et dirige sa propre maison de production, Wooden Spoon Productions.



Elle a déjà réalisé deux courts-métrages et vient de tourner le très attendu Sur la route, de Walter Salles, d'après le roman culte de Jack Kerouac. Melancholia, de Lars von Trier, en lice pour la palme d'or à Cannes, s'inscrit dans cette logique d'émancipation. L'actrice, qui a remplacé au pied levé Penélope Cruz, y donne la réplique à Kiefer Sutherland et à Charlotte Gainsbourg et se frotte pour la première fois à la géniale machine à broyer danoise Lars von Trier. Une seconde naissance cinématographique symbolisée par une apparition nue dès la bande-annonce du film: impensable il y a encore quelques années.



Elle a très bon goût...
Il n'y a pas que le cinéma dans la vie de Kirsten. Il y a aussi les soirées télé devant ses programmes préférés, Da Ali G Show, de Sacha Baron Cohen, et l'impayable The Office, du Britannique Ricky Gervais, sur les tourments des employés d'une entreprise de papier. Kirsten excelle aussi dans l'art du shopping ou celui de choisir ses contrats publicitaires, comme Mon Jasmin noir, le nouveau parfum de Bulgari, dont elle est l'égérie.



Il y a les garçons, enfin, qu'elle collectionne comme d'autres les Louboutin. Son regard à la fois coquin et blasé, ses choix déroutants, son talent, immense, sa distance à l'égard de Hollywood et ses traits adorablement imparfaits jettent une étincelle d'humanité dans un royaume dominé par le silicone et le politiquement correct. "Présente-la-moi", avait dit Jake Gyllenhaal à sa soeur, Maggie, lors d'une soirée entre amis en 2002. L'idylle a duré deux ans. Tobey Maguire, l'Italo-Brésilien Fabrizio Moretti, ou encore Johnny Borrell, du groupe Razorlight, complètent le tableau de la chasseresse au teint diaphane. L'actrice a aussi le bon goût de se préserver des écueils du métier.



Malgré quelques soirées arrosées et un bref séjour dans la clinique Cirque Lodge, à Sundance, dans l'Utah (officiellement pour dépression), elle affirme n'avoir jamais touché à la cocaïne et condamne la cigarette avec des cris de vierge effarouchée : "Tout le monde fume! Les mannequins, les actrices! Ça me fait de la peine de voir mes amis tomber dans cette drogue."

... et ne pratique pas la langue de bois
Là encore, l'expérience, sans doute... Contrairement à ses pairs, Kirsten ne rêve pas d'intégrer la grande famille du cinéma. Elle y est née. Les plateaux sont pour elle des lieux qui favorisent la concentration et des salons où l'on cause. Vraiment. "Avec certaines actrices, raconte ainsi Michel Gondry au New York Times en 2004, il faut pratiquer la langue de bois. Je me suis beaucoup amusé à dire du mal des autres avec Kirsten.



Elle n'a pas peur de dire: "Je n'aime pas telle fille, car elle est ceci ou cela." Cela crée une proximité avec elle qui la rend charmante." De fait, Kirsten a un avis, en général tranché, sur tout. Les acteurs qui se lancent dans la chanson? Ridicule. Les végétariens? Des handicapés de l'engagement amoureux, pour la plupart. Woody Allen est ce cinéaste qui ne lui a pas offert de glace pendant le tournage de New York Stories. Mona Lisa Smile, de Mike Newell, ce film où elle n'a qu'"une seule scène décente" dans une prestation dégoulinante de clichés.



Kirsten ne se contente pas de déverser son ironie sur elle-même ou sur une profession qui en manque cruellement. Il lui arrive aussi d'écouter les autres. Kate Winslet l'a convaincue de se montrer plus chaleureuse à l'égard des techniciens pendant le tournage d'Eternal Sunshine..., en 2004. Jake Gyllenhaal lui a appris à ne plus se laisser traiter en petite fille sur les plateaux. Kirsten a rompu avec l'acteur, ce "wonderful guy", comme elle continue de l'appeler, en 2004. Mais elle n'a jamais oublié la leçon.

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