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lundi 14 mars 2011

Maje

La fille Maje de l'été 2011 s'habille d'un rien et cela lui va bien. S'articulant autour de pièce épurées, de flashs de couleurs et de quelques imprimés seventies, la collection de cette saison se veut en effet davantage intemporelle que 100 % trendy...
Depuis que les inclinations bohèmes des débuts de la griffe parisienne ont commencé à déserter son champ lexical (il y a de cela quelques saisons), simplicité et radicalité sont peu à peu devenues les maîtres mots du vestiaire Maje. Or, s'il est probable que l'ado fashionista restera légèrement sur sa faim en ne découvrant dans cette collection ni graphismes floraux à la D&G, ni jupons de danseuse 100% Chloé, ni petits sweats rayés so Isabel Marant, la trentenaire ne devrait quant à elle pas rester indifférente aux accents minimalistes de ce nouvel opus estival.



Entre Calvin Klein (pour l'épure) et Jil Sander (pour les teintes), certaines silhouettes aux pantalons affûtés et aux tops graphiques devraient ainsi enchanter celles ayant récemment - tout comme Phoebe Philo - développé une allergie aux froufrous. De même, les jupes fourreaux audacieusement fendues et le duo veste de smoking immaculée/robe longue neige plairont certainement à toutes celles qui désirent gommer l'esprit baba des maxi longueurs printanières.

Cela dit, si la ligne se veut plus rigoureuse, Judith Milgrom n'en a pas pour autant ôté toute fantaisie de ses créations : au côté de ses pièces ultra sobres, la créatrice propose en effet un blazer aux manches pailletées ainsi qu'un pull cropped aux rayures translucides qui risquent fort de plaire à un large panel de modeuses (tous âges confondus).

Niveau imprimés, si l'on éprouve quelques difficultés à identifier le fil conducteur les reliant les uns aux autres, quelques-uns - et notamment ceux rappelant la patte du douanier Rousseau ou les feuillages à la Diane von Furstenberg - offrent malgré tout une alternative intéressante aux motifs estivaux, trop souvent fleur bleue.

On bottera cependant en touche en ce qui concerne les graphismes python. Échouant là où le léopard est parvenu à se forger une nouvelle identité, ceux-ci ne parviennent pas à se défaire de leur dégaine glam cheap.

On regrette également que Judith Milgrom ait parfois joué la carte de la sécurité au détriment de l'inventivité. Que dire en effet de ces ensembles beige/blanc semblant être issus d'une collection de l'année dernière, de ces perfectos manquant sérieusement de twist ou encore de ce total look denim affichant un cruel manque d'ambition ?

Cela étant dit, certaines pièces parviennent malgré tout à sortir du lot. On pense notamment à cette mini robe-chemisier (que Chloé Sevigny aurait très bien pu imaginer pour Opening Ceremony), à ces quelques cm² de dentelle composant une micro robe que les demoiselles toutes en jambes ne tarderont pas à s'arracher, mais également aux pantalons basic chic aux coloris pile dans l'air du temps...

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