Les imprimés naïfs
En exhumant l'imprimé fraise des archives d'Yves Saint Laurent, Stefano Pilati a apparemment eu le nez creux. En effet, aussi candides et naïfs soient-ils, ceux-ci ont ouvert la voie à de nombreux graphismes quasi enfantins, qui n'ont d'ailleurs eu aucun mal à séduire les fashionistas en quête d'une alternative à l'éternel liberty estival...
Si elle fut un temps décontenancée par l'apparition du mannequin Mina Cvetkovic en longue jupe cousue d'écussons fruitiers lors du défilé printemps/été 2010 d'Yves Saint Laurent, la fashion sphère s'est néanmoins rapidement convertie à ce nouveau gimmick graphique. Il faut dire que ce dernier trouva un écho probant dans les présentations Chanel et Miu Miu qui suivirent peu après...
Ainsi, que ce soit en tombant en pâmoison devant les oiseaux de Miuccia Prada ou en succombant aux coquelicots signés Karl Lagerfeld, les modeuses ne tardèrent pas à valider l'esprit premier degré flottant sur les imprimés de saison. On vit dès lors certains graphismes - jusqu'ici réservés aux fillettes Bonpoint - migrer vers les garde-robes les plus affûtées...
Cela dit, pas besoin d'aller se ruiner chez Miu Miu pour étrenner comme il se doit cette tendance fresh&funky. À l'instar d'Alexa Chung, on préfèrera écumer les friperies à la recherche d'une petite robe aux imprimés délicieusement régressifs, plutôt que de s'essayer à un total look à la Kirsten Dunst (ce dernier manquant cruellement de cette fraîcheur nécessaire à l'épanouissement de l'imprimé naïf).
Autrement dit, il ne fait pas bon vouloir trop intellectualiser fraises, hirondelles et autres pétunias mis récemment sur le devant de la scène. Celles qui voudront leur offrir une joyeuse virée dans le monde des adultes - et ce sans avoir l'air de ne pas assumer en leur cherchant une expression conceptuelle - devront ainsi les porter de la manière la plus légère qui soit.
À la fois discrètes et juvéniles, les micro cerises d'Alexa Chung ne peuvent alors qu'emporter l'adhésion générale. On est cependant moins fan de la pochette rock accompagnant sa tenue primesautière...
En exhumant l'imprimé fraise des archives d'Yves Saint Laurent, Stefano Pilati a apparemment eu le nez creux. En effet, aussi candides et naïfs soient-ils, ceux-ci ont ouvert la voie à de nombreux graphismes quasi enfantins, qui n'ont d'ailleurs eu aucun mal à séduire les fashionistas en quête d'une alternative à l'éternel liberty estival...
Si elle fut un temps décontenancée par l'apparition du mannequin Mina Cvetkovic en longue jupe cousue d'écussons fruitiers lors du défilé printemps/été 2010 d'Yves Saint Laurent, la fashion sphère s'est néanmoins rapidement convertie à ce nouveau gimmick graphique. Il faut dire que ce dernier trouva un écho probant dans les présentations Chanel et Miu Miu qui suivirent peu après...
Ainsi, que ce soit en tombant en pâmoison devant les oiseaux de Miuccia Prada ou en succombant aux coquelicots signés Karl Lagerfeld, les modeuses ne tardèrent pas à valider l'esprit premier degré flottant sur les imprimés de saison. On vit dès lors certains graphismes - jusqu'ici réservés aux fillettes Bonpoint - migrer vers les garde-robes les plus affûtées...
Cela dit, pas besoin d'aller se ruiner chez Miu Miu pour étrenner comme il se doit cette tendance fresh&funky. À l'instar d'Alexa Chung, on préfèrera écumer les friperies à la recherche d'une petite robe aux imprimés délicieusement régressifs, plutôt que de s'essayer à un total look à la Kirsten Dunst (ce dernier manquant cruellement de cette fraîcheur nécessaire à l'épanouissement de l'imprimé naïf).
Autrement dit, il ne fait pas bon vouloir trop intellectualiser fraises, hirondelles et autres pétunias mis récemment sur le devant de la scène. Celles qui voudront leur offrir une joyeuse virée dans le monde des adultes - et ce sans avoir l'air de ne pas assumer en leur cherchant une expression conceptuelle - devront ainsi les porter de la manière la plus légère qui soit.
À la fois discrètes et juvéniles, les micro cerises d'Alexa Chung ne peuvent alors qu'emporter l'adhésion générale. On est cependant moins fan de la pochette rock accompagnant sa tenue primesautière...
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